mardi 28 janvier 2014

Et si c'était la fin du début...



Je n'ai jamais trouvé un exercice plus difficile, que de parler de qui je suis. 
Se connaître soi même est un exercice périlleux, où étrangement les frontières du mensonge sont très... mais alors trèèèèèèèèèèèèès élargies. 
D'ailleurs, tant qu'à rester dans la "permissivité", autant abuser de phrases clichées
"Au fond, est ce qu'on se connaît vraiment soi-même ?"
pof pof 

Un collègue m'a dit récemment:


Totalement flippant et ô combien fascinant. Surtout quand on sait qu'il n'a même pas trente ans.



Pour ma part, la seule personne qui ait passé autant d'années à mes côtés, c'est ma mère. 
Et malheureusement  (pour elle ou pour moi... sujet à creuser) ce n'est pas elle qui va écrire et réaliser mon portrait pour la finale des Jeunes Talents de la Radio..  
Pxx@&!    d'angoisse de la page blanche.... 

Alors, je me suis dis que le mieux était sûrement de reprendre les choses depuis le bédo le début (ça va ... chacun sa méthode...) et de remonter à l'origine. Comme dirait BenJ Violet. (




) .... Et que peut-être qu'en mettant un point final au début de ma vie, j'arriverai à exprimer ce commencement qui m'amène vers la continuité de la fin... Ou en tout cas, vers un nouveau début d'une autre fin. 
Je suis certaine que vous me comprenez...


En ce qui me concerne, mon début a un lien très fort avec la fin de la Terre. 
Que je le veuille ou non, le Finistère coule comme le cholestérol du beurre demi-sel dans mes veines. Pourtant, en bonne bretonne je ne fais pas les choses à moitié. Chez nous le verre est toujours à moitié plein, et ce n'est souvent que le début des bonnes choses. 

Alors me direz-vous, pourquoi y mettre un point final ? 
J'ai réfléchi. Et je vous répondrai "que nenni, chez moi il n'y a que des points de suspension." Ou alors des points virgule qui imposent la pause et permettent de s'évader pour mieux y retourner. Pour mieux continuer d'avancer. 
Comme si finalement je venais de l'ouest et que le Finistère n'était que le début d'une nouvelle terre. 
Comme si finalement je venais de l'ouest et que Paris était le début d'un nouveau monde. 


Quand on a lu un bon livre, que toutes les pages ont été mises à gauche;  rien n'empêche de lire le tome 2. Mais rien n'empêche de recommencer la lecture au début. Une histoire ne passe jamais l'arme à gauche. 

Alors pour ne pas l'oublier et m'aider à me façonner, j'ai eu envie de vous montrer ma propre histoire, mon propre livre. L'album des images qui trottent dans ma tête quand je pense à la Bretagne. Comme un préambule nécessaire à ce que j'écrirai le 10 février, et à ce qui adviendra par la suite...
Voici quelques vagues clichés de vagues et d'écume. Qui je l'espère résonneront à vos yeux, non pas comme un point final, mais bien comme un point d'orgue... 



1 commentaire:

  1. Qui a dit "connais toi toi même"? ...si je devais écrire ton portrait il me faudrait tant de temps, parce que parler de toi dans les grandes lignes ne suffit pas...chaque détail compte, chaque moment de tes vingt sept années compte, chaque événement, chaque joie chaque chagrin...
    Et tu es aussi comme cette terre où tu es née.. il y a toujours quelque chose à y découvrir, chaque jour la renouvelle. Alors suis ce nouveau début en te souvenant que si tu continues à l'ouest, toujours à l'ouest, tu finiras par revenir à ton point de départ..c'est là que je suis , toujours pour toi.

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